La plupart de ces conférences originellement en français peuvent être données en anglais. Elles sont accompagnées de projections de photos et/ou de vidéos. Selon le cas, des instruments de musique sont joués par Patrick Kersalé lui-même ou un par musicien associé. 

D'autres conférences peuvent être bâties sur mesure selon le délai et le budget.

Cette conférence est une invitation de voyage spatio-temporel. Malgré leur ancienneté, les objets préhistoriques ont une portée universelle. Ils témoignent de l’universalité de l’humanité et de sa technologie. Le plupart d’entre eux demeurent utilisés, aujourd’hui encore, quelque part dans le monde. À partir de collectages photographiques, sonores et surtout cinématographiques, Patrick Kersalé nous offre d’explorer leur fabrication ou leur utilisation, quelque part en Afrique ou en Asie, déclinant l’extraordinaire permanence du geste et des fondamentaux de notre espèce.

Patrick Kersalé se propose de faire découvrir les “musiques premières”, ou plus exactement les formes sonores de communication sonores des sociétés au mode de vie traditionnel ainsi que les instruments qui les servent. Leur nature et leur rôle sont déclinés à travers trois parties intitulées : communiquer ici, communiquer là-bas, communiquer au-delà. Tous les témoignages s’appuient sur son expérience de terrain.

La harpe khmère a joué un rôle central dans la musique religieuse et profane de l’Empire angkorien qui couvrait les frontières de l’actuel Cambodge mais aussi une partie de la Thaïlande, du Laos et du Vietnam. Elle animait notamment les danses des rituels brahmaniques et celles de la cour. Son usage déclina probablement à partir du XIVe siècle du fait de l’expansion du Bouddhisme Theradava dont les rituels se contentent de chants a capella. Aucun exemplaire de harpe khmère ne nous est parvenu, mais grâce aux recherches de Patrick Kersalé, elle revit aujourd’hui au Cambodge et hors de ses frontières.

L’iconographie du Cambodge ancien est riche en représentations de danses. Pourtant l’abondante littérature scientifique ou de vulgarisation mentionne, dans sa majorité, des danseuses « Apsaras », entendues danseuses femelles sans autre distinction. Or, il convient de distinguer à la fois les danseurs, les danseuses et les danses associées. La danse savante khmère contemporaine représentée dans le Ballet Royal du Cambodge, n’est certainement pas la danse que l’on pouvait voir dans les temples ou dans les cours royales à l’époque angkorienne. Mais alors, quelle était la nature de cette danse ou de ces danses à cette époque. Quelle était leur esthétique, leurs significations, leur rôle ? Cette conférence a pour objectif d’apporter de la clarification dans ce brouillard d’informations.

Le chapei est un luth à manche long joué au Cambodge et, dans une moindre mesure, en Thaïlande. Il a été inscrit sur la liste du Patrimoine Immatériel de l'UNESCO en 2016. Patrick Kersalé effectue actuellement (2017-2018) des recherches autour de cet instrument. Cette conférence révèle en quasi temps réel le résultat de ses découvertes.

Patrick Kersalé présente, à travers cette conférence interactive, la genèse de son travail et son parcours d'ethno-archéo-musicologue.

Écoutez la conférence donnée en avril 2014 à ETHNOMUSIKA (Paris) en cliquant ICI.